Si l’on parle souvent d’isolation thermique, l’isolation phonique participe elle aussi au confort des habitants d’un logement. Les nuisances sonores, lorsqu’elles sont importantes et régulières, peuvent même entraîner un manque de sommeil et se transformer en un véritable facteur de stress. La qualité de l’isolation phonique est donc essentielle.
Les lois de l’isolation phonique
En matière d’isolation phonique, les principes à garder en tête sont simples : les matériaux lourds et pleins comme un mur en béton protège mieux du bruit que les briques creuses ou le plâtre. Par ailleurs, le son se propage par ondes. Ainsi, en plaçant une zone tampon appelée « élément ressort » entre deux éléments durs d’une paroi cela absorbe les vibrations créées par le son lorsqu’il traverse la première paroi et les atténue avant de passer par la seconde.
Ainsi, pour l’isolation phonique d’un mur par exemple, il est recommandé d’interposer un isolant souple ou une lame d’air entre le mur extérieur et les plaques de plâtre. Ces techniques d’isolation phonique apportent une réelle amélioration à l’image du système des fenêtres double ou triple vitrage. Il est aussi important de noter que les bruits sont classés en 3 catégories. Les bruits aériens provenant aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur et qui passe par tous les interstices et sous les portes. Les bruits d’impact extérieur au logement et qui se propage par la structure du bâtiment, et les bruits d’équipement (une chaudière, les appareils électroménagers, la VMC…).
Mesurer l’isolation phonique d’un logement
Le bruit se mesure en décibels (dB) avec un niveau sonore allant de 10 à 130 dB, les émissions sonores au-delà de 70 dB étant déjà considéré comme très bruyantes. On utilise un sonomètre et un diagnostic acoustique peut être réalisé par un professionnel afin de mesurer le niveau d’isolation aux bruits aériens et d’impacts.
Comment obtenir une meilleure isolation phonique ?
Certains isolants thermiques, comme la laine de roche, offrent également de bonnes performances en matière phonique. Ainsi, il est possible d’installer une ossature métallique pour installer l’isolant en laissant une lame d’air entre le mur et la structure qui sera recouverte de plaques de plâtre. Cette technique peut aussi être utilisée pour l’isolation phonique du plafond. Pour améliorer uniquement l’isolation phonique des cloisons vous pouvez également recourir à des panneaux prêts à l’emploi simple à poser et d’une épaisseur allant de 4 à 10 cm selon le résultat souhaité. Enfin, pour l’isolation phonique des sols la pose d’un revêtement comme une moquette épaisse ou un parquet flottant avec une couche d’isolant phonique en dessous est une méthode assez courante. Pour aller plus loin, la pose d’une dalle flottante, même si elle génère des travaux assez lourds et exige une hauteur sous plafond suffisante, est extrêmement efficace.
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